XVI
Les allusions ludiques
Nous constatons
maintenant que Chastenberg est allongé sur le divan de la salle de
bain, les doigts de main en éventail. Il chante une lente melopée
racontant l’épopée glorieuse du chevalier fou de Mac Dorglan.
On l’imagine assez bien chevauchant un destrier noir,
l’armure flottante au vent d’été, le heaume ouvert pour montrer
sa dentition, la cotte de maille échancrée en signe d’insolence,
le gant tissé, des lunettes d’écailles et une montre à quartz.
Au loin, sans doute y-a-t-il un château d’eau dans
lequel nage la belle. De petites ondulations lui donnent du vague à l’âme.